Archives de la catégorie : Commandes

Formatage et nom de volume

Pour formater un disque, il faut utiliser la commande mke2fs. L’option -j permet de formater en ext3 et l’option -L permet de donner un nom de volume. Par exemple, pour formater le disque se trouvant sur /dev/sda1 avec le nom de volume MON_DISQUE, on utilise la commande :
> mke2fs -j -L MON_DISQUE /dev/sda1

On peut toujours donner un nom de volume ultérieurement en utilisant la commande tune2fs. Par exemple, pour changer le nom de MON_DISQUE en DISQUE, et en supposant que la partition est bien démontée et n’a pas changée d’emplacement ( /dev/sda1), on utilise la commande :
> tune2fs -L DISQUE /dev/sda1

Pour un disque au format FAT, il faut utiliser la commande mlabel.

Il est important de donner un nom à chacun de ses disques amovible. En effet, merci udev, cela permet d’avoir un chemin d’accès au disque indépendant de l’ordre de branchement à chaud (du type /media/MON_DISQUE au lieu de /media/usb_disk1) !

Publié dans Commandes, Système | Laisser un commentaire

Noyau (kernel) : version, messages et modules

  • Afficher la version du noyau :
    > uname -r
  • Afficher les messages du noyau :
    > dmesg
  • Afficher les messages du noyau en continu (utile pour connaître le point de montage d’un périphérique par exemple) :
    > tail -f /var/log/messages
  • Lister les modules installés :
    > /sbin/lsmod
  • Installer un module (une fois pour toutes) :
    > /sbin/insmod module
  • Charger un module (à mettre dans /etc/rc.local pour que le module se charge à chaque démarrage ) :
    > /sbin/modprobe module
Publié dans Commandes, Système | Laisser un commentaire

Les screens ou les « schell » immortels

Un screen permet de lancer un programme en mode console, de se déconnecter en laissant tourner le programme, puis de récupérer le programme à l’écran plus tard, en se reconnectant en local ou à distance.
  • Pour lancer un screen :
    screen
  • Pour lancer un screen en lui donnant un nom :
    screen -S nom_du_screen
  • Pour détacher un screen [Ctrl-a puis d] ou :
    screen -d
  • Pour reprendre un screen détaché :
    screen -r nom_du_screen
  • Pour rattacher un screen :
    screen -x nom_du_screen
  • Pour avoir la liste des screens de l’utilisateur en cours :
    screen -ls
  • Pour quitter un screen :
    exit
  • Plusieurs fenêtres dans un screen
    [Ctrl-a puis c] créer fenêtre
    [Ctrl-a puis n] fenêtre suivante
    [Ctrl-a puis p] fenêtre précédente

Remarque – bien que moins puissante, la commande nohup est également utile ; elle permet de lancer un programme qui ne sera pas tué par la mort du shell qui l’a invoqué.

Remarque du 15/09/2016 – La commande screen peut générer l’erreur :
Cannot find termcap entry for 'xterm-256color'.
Dans ce cas, il suffit de taper TERM=xterm screen au lieu de screen. Une autre solution consiste à faire export TERM=xterm dans le terminal avant d’utiliser screen normalement.

Publié dans Commandes | 1 commentaire

Qui fait quoi : commande top

La commande top permet de visualiser dynamiquement les caractéristiques des processus.
  • Pour afficher l’aide, taper h
  • Pour sélectionner la colonne de tri, taper F ou O
  • Pour filtrer suivant un utilisateur, taper u
  • Pour tuer un processus, taper k
  • Pour redéfinir la priorité d’un processus, taper r
  • Pour quitter cette commande, taper q
Publié dans Commandes, Système | Laisser un commentaire

Recherche de fichiers : commandes find et locate

Pour lister tous les fichiers qui contiennent la chaîne motif dans le répertoire mon_rep, tapez la commande :
find mon_rep -name "*motif*" -print
Mais la meilleur solution pour rechercher un fichier dans l’arborescence système est certainement la commande : locate -i nom_fichier
Remarque : la commande updatedb permet de mettre à jour la base de données utilisée par la commande locate.
Publié dans Commandes | Laisser un commentaire

Droits des fichiers et répertoires : chmod

Il est souvent utile de changer récursivement les droits d’accès aux fichiers et répertoires avec l’option -R de chmod. Le problème de cette méthode est que les droits sont alors indépendamment appliqués aux répertoires et aux fichiers alors qu’on veut bien souvent un masque spécifique de droits pour les répertoires et un autre pour les fichiers.
  • Changement récursif des répertoires en rwx r-x r-x :
    find repertoire -type d -print0 | xargs -0ix chmod 755 x
  • Changement récursif des fichiers (scripts inclus) en rw- r– — :
    find repertoire -type f -print0 | xargs -0ix chmod 640 x
  • Réaffectation du mode exécutable pour les scripts PERL, PHP ou SHELL en rwxr-xr–
    find repertoire -type f -name "*.pl" -print0 | xargs -0ix chmod 754 x
    find repertoire -type f -name "*.php" -print0 | xargs -0ix chmod 754 x
    find repertoire -type f -name "*.sh" -print0 | xargs -0ix chmod 754 x

    Ci-dessous une autre méthode bien plus agréable en utilisant tout de même chmod.
  • Changement récursif des fichiers et des répertoires de sorte que tout soit lisible par tout le monde, que les répertoires soient traversables et que les fichiers exécutables pour un groupe le soient pour tout le monde :
    chmod -R a+rX
Remarque : la commande chown possède également cette option -R bien utile.
Publié dans Commandes | Laisser un commentaire