Dans son livre, L’énergie en 21 questions, chapitre 7, Pierre Bacher nous explique que les lampes basse consommation sont très fortement recommandées dans les grandes installations commerciales et dans les 10% de logements qui utilisent des énergies renouvelables. Mais pour 90% des autres foyers, le gain en production de CO2 d’une ampoule basse consommation est soit pratiquement nul (dans le cas d’un chauffage électrique) soit complètement négatif (dans le cas d’un chauffage au gaz par exemple). L’explication vient du fait qu’une ampoule classique perd énormément d’énergie (son rendement est faible), mais que l’énergie perdue se transforme en chaleur : or, quand on chauffe son logement, cette énergie n’est pas perdue. Ainsi, lorsque l’on utilise des ampoules basse consommation, le système de chauffage du logement doit compenser cette perte d’énergie calorifique. Le bilan globale en terme de production de CO2 n’est alors souvent pas favorable. La publicité faite pour ces lampes peut se justifier comme symbole des économies d’énergie, mais pas comme moyen de préserver le climat !